L’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES) de Belgique a lancé les candidatures pour l'année académique 2025-2026. L’institution propose à cet effet des bourses aux ressortissants des pays partenaires. Madagascar figure dans la liste des pays africains cibles du programme.
Les bourses de l'Académie de recherche et d’enseignement supérieur offrent la possibilité de suivre un bachelor ou un master de spécialisation d’un an ou une formation continue entre 2 et 6 mois au sein d’un établissement de la Fédération Wallonie-Bruxelles en Belgique. Pour le bachelor de spécialisation, le programme propose un cursus en Business Data Analysis.
Pour les masters, les cursus portent sur les droits de l’homme, la gestion des risques et des catastrophes, la gestion des risques sanitaires, le développement économique, la microfinance, la santé publique, le transport et logistique, l’eau-énergie-alimentation, et l’innovation sociale.
La formation continue quant à elle est axée sur la santé (science des données, contrôle des produits), le développement durable, les systèmes d’information géographiques libres, la pédagogie universitaire numérique et la justice traditionnelle.
Pour postuler, les candidats doivent être titulaires d'un diplôme comparable à un diplôme de 2e cycle de l'enseignement universitaire belge pour les masters de spécialisation et les formations continues, ou d'un diplôme comparable à un diplôme de 1er cycle pour le bachelor de spécialisation. Ils doivent également témoigner d'une expérience professionnelle pertinente d'au moins deux ans, dans un pays partenaire de l'ARES.
Le programme couvre pour tous les boursiers les frais de déplacement international, une allocation de subsistance, les frais exceptionnels liés aux demandes de visas (uniquement pour le bachelier et les masters de spécialisation), les frais de mission indirects (uniquement pour les formations continues) et les frais d’assurance.
Ce programme poursuit plusieurs objectifs dont l'augmentation du niveau de qualification des personnes participantes, le renforcement du pouvoir d’agir dans leur pays d’origine, l’amélioration des capacités des institutions d’origine des personnes boursières.
Il cherche également à donner aux personnes boursières la possibilité de renforcer leurs réseaux interpersonnels et professionnels et de devenir des actrices de changement, dans leurs institutions d’origine et dans la société, en faveur du développement.