Charles Boliko, Représentant de la FAO à Madagascar, aux Comores, à Maurice et aux Seychelles, accompagné de James Bot, Coordonnateur résident du Système des Nations unies aux Comores, était dernièrement à Anjouan, aux Comores, pour évaluer les progrès du projet « SEPAREF » (Renforcement de l’état de préparation et de la réponse aux crises alimentaires) sur la production de semences de catégorie supérieure, notamment, la multiplication de boutures de manioc, de semences de maïs, de haricot, de pois d'angole et de pomme de terre.
A cette occasion, le Représentant de la FAO a également constaté l'appui institutionnel du projet RECA-ERA par la construction complète des bâtiments du CRDE de Tsembehou avec les équipements nécessaires fournis, visant à renforcer la résilience agricole aux Comores.
« La FAO s'engage à promouvoir une agriculture durable et résiliente, en renforçant la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des communautés locales », a aussi déclaré Charles Boliko.
Pour rappel, le Projet SEPAREF a été lancé l’année dernière pour renforcer la préparation et la réponse d'urgence à la crise alimentaire aux Comores, au Burundi, en Somalie et au Sud-Soudan.
14 000 ménages sont visés par le projet et au mois de novembre dernier, la réunion du comité de pilotage a dévoilé la stratégie d'action pour les Comores, incluant le plan de travail annuel et la préparation des neuf centres ruraux de développement économique.
Ce projet est mis en œuvre par la FAO avec la collaboration étroite du Ministère de l'agriculture, de la pêche, de l'environnement, du tourisme et de l'artisanat (MAPETA) des Comores, financé par la facilité africaine de production alimentaire d'urgence (FAAP).
Avec le financement de la BAD et l'appui technique de la FAO, les Comores peuvent miser sur le projet pour se doter de semences de haute qualité garantissant de bons rendements et réduisant le besoin d’herbicides et de pesticides.
L’objectif est de renforcer les rendements et accroître la production. Pendant cinq jours, des formations sur le contrôle des semences ont été données aux différents acteurs de la filière dont les entreprises semencières et les coopératives.
