Détecter les antibiotiques dans l’alimentation animale : c’était l’objet d’un atelier de formation à destination des laboratoires de la région du 3 au 6 décembre 2024 à Maurice.
Cette formation, organisée dans le cadre du projet SANOI du partenariat COI-UE, a bénéficié à 12 agents des laboratoires publics des Seychelles, Madagascar et Maurice.
Les médicaments vétérinaires tels que les antibiotiques sont utilisés dans les fermes d’élevage pour maintenir la santé et la croissance des animaux : bovins, volailles, poissons, crevettes, abeilles, etc.
L’utilisation de médicaments vétérinaires est potentiellement dangereuse pour la santé humaine et contribue à la résistance aux antibiotiques.
C’est pourquoi la législation (internationale, européenne, etc.) fixe des limites maximales acceptables de résidus de substances contenues dans les médicaments vétérinaires pour toutes les denrées alimentaires d’origine animale.
Cependant, le non-respect de ces limites est fréquemment signalé. Pour protéger la santé des consommateurs, il est donc important de veiller à ce que les denrées alimentaires sur le marché fassent l’objet d’une surveillance et d’un contrôle appropriés.
Afin d’améliorer les capacités des laboratoires de la région de l’océan Indien en la matière, une formation de 4 jours sur les méthodes de détection des antibiotiques dans l’alimentation animale a été assurée par un expert européen, Dominique Hurtaud Pessel, chef du laboratoire de référence de l’UE sous l’autorité de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).
La formation, organisée dans les locaux du Food Technology Laboratory de Maurice, a bénéficié à 12 personnels issus de laboratoires de Maurice, de Madagascar et des Seychelles.
Le respect des normes de l’Union européenne améliorera non seulement la sécurité des consommateurs, mais permettra également de mettre les produits en conformité avec les exportations vers l’Union européenne.
Tous les aliments sur le marché de l’Union européenne doivent être conformes aux limites maximales de résidus de l’Union européenne fixées par l’Agence européenne de sécurité des aliments.
La formation est organisée par le projet européen d’assistance technique et d’échange d’informations (TAIEX) de la Commission européenne.
La formation est organisée par le projet européen d’assistance technique et d’échange d’informations (TAIEX) de la Commission européenne.
La formation s’inscrit dans le cadre du programme régional de sécurité alimentaire et nutritionnelle (SANOI) financé par l’Union européenne et mis en œuvre en partenariat avec la Commission de l’océan Indien (COI).