Cette initiative littéraire, lancée en 2018, est le fruit d’un partenariat de la COI avec le Conseil départemental de La Réunion et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Le Prix Indianocéanie, qui est à sa quatrième édition, est un appel à écrire des textes en français, sans genre imposé, portant sur des questionnements contemporains propres à la région Indianocéanie. Selon les organisateurs, la date limite pour postuler a été prolongée jusqu’au 15 mars 2025.
Le Prix Indianocéanie récompense une œuvre littéraire originale et jamais éditée, inspirée de cet espace géographique, culturel, linguistique commun, en tant que socle de référence partagé, lieu de réinvention du monde. L’appel à écritures est ouvert aux résidents des îles de l’Indianocéanie : l’Union des Comores, La Réunion, Madagascar, Maurice et les Seychelles, âgés de plus de 18 ans au moment du dépôt de leur manuscrit. Les membres du jury sont indépendants et nommés par les États membres de la COI. Ils sont chargés de désigner le lauréat du prix Indianocéanie.
À l’issue des délibérations, le texte primé sera édité à environ 500 exemplaires qui seront commercialisés en librairie et distribués à des institutions nationales, régionales et internationales qui prennent part, directement ou indirectement, aux actions de coopération conduites par la COI. Par ailleurs, le lauréat recevra une récompense de 1000 euros. Une initiative littéraire reconnue Depuis son lancement en 2018, le prix Indianocéanie a récompensé feu Jean Pierre Haga Andriamampandry pour son roman “Le Jumeau”, Davina Ittoo pour “Misère”, Sharon Paul pour son premier roman “Le cantique du rasta”, et les collégiennes du Lady S. Ramgoolam de Maurice pour “Mo: le destin de Kariko” (Spéciale édition jeunesse).
A savoir que la COI a reçu le soutien de l’OIF et de son Bureau régional pour l’océan Indien dès l’organisation de la troisième édition du Prix Indianocéanie. Ce partenariat est une mise en œuvre de l’accord cadre de coopération signé le 9 juin 2016 entre les deux institutions. L’accord-cadre définit le domaine « linguistique, culturel et éducatif » comme l’un des domaines de coopération privilégiés, l’objectif étant de « pouvoir lancer des opérations conjointes de promotion des littératures francophones de l’océan Indien, dans le cadre de manifestations culturelles internationales ou en s’appuyant sur les réseaux de centres de lecture et d’animation culturelle ».
« S’il y a une chose qui relie nos îles de l’Indianocéanie, c’est bien la culture. Elle s’entend dans nos manières de parler français aux côtés de nos langues nationales, elle exprime la diversité humaine de nos îles. Je souhaite que cette 4ème édition du Prix Indianocéanie, après le succès d’une édition spéciale jeunesse l’année dernière, connaisse un enthousiasme encore plus important de la part de toutes celles et tous ceux qui aiment écrire et qui ont envie de raconter nos îles », a déclaré le Secrétaire Général de la COI, Edgard Razafindravahy.