La 39e session du Conseil des ministres de la Commission de l’océan Indien (COI), présidée par Sylvestre Radegonde, Ministre des Affaires étrangères et du Tourisme de la République des Seychelles, Président en exercice de l’organisation, s’est déroulée cette semaine à Mahé.
Cette session a permis de faire le point sur les programmes et projets en cours au sein de la COI. Des orientations politiques et stratégiques ont été discutées dans des domaines prioritaires tels que la sécurité alimentaire, la sécurité maritime, la pêche durable, la santé publique et la formation professionnelle. La gouvernance et la gestion financière de l’organisation ont également été passées en revue pour améliorer l’efficacité de l’action régionale. L’organisation par Madagascar du 5è Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la COI a également été discutée.
Un moment marquant de ce Conseil a été l’accession officielle de la République de Corée en tant que 8e observateur de la COI. Ce partenariat stratégique vient renforcer l’institutionnalisation de la COI et ouvrir de nouvelles perspectives de coopération dans des domaines cruciaux : sécurité maritime, économie bleue, développement durable, résilience climatique et gestion durable des ressources naturelles. Cette 39e session a été clôturée par la passation de la présidence du Conseil des ministres : la République des Seychelles a transmis le flambeau à l’Union des Comores, qui assurera la présidence pour la période 2025-2026.
Le 16 avril 2025, avant l’ouverture officielle des travaux, les membres du Conseil et le Secrétaire général de la COI ont été reçus par Wavel Ramkalawan, Président de la République des Seychelles, au « State House » à Victoria. Une rencontre conviviale qui a été l’occasion d’un moment de partage, marqué par une volonté commune de renforcer les liens entre les États membres. Le Président seychellois a rappelé que la coopération au sein de la COI est essentielle pour relever les défis communs auxquels font face les pays de la région : les crimes transnationaux organisés, les trafics de drogues, d’êtres humains et de ressources naturelles, la lutte contre la pêche illégale, ainsi que les enjeux de connectivité maritime et de sécurité géopolitique. Il a plaidé pour une coopération plus ambitieuse, solidaire et durable, notamment à travers la mise en place d’une ligne maritime régionale.